Le gilet jaune Frédéric Vuillaume relaxé pour la troisième fois
Syndicaliste bisontin de la première heure, le gilet jaune Frédéric Vuillaume subit un acharnement policier depuis plus de deux ans : 7 gardes à vue, une perquisition, 12 amendes et 3 procès. Soutenu par Amnesty International, il a comparu devant le tribunal de Dijon ce 20 mai, pour délit d’attroupement. Pour la troisième fois en moins d’un an, il a été relaxé.
Guillaume Clerc (Factuel.info)
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DijonDijon (Côte-d’Or).–« C’est une victoire de la démocratie contre la répression policière et judiciaire », se réjouit Frédéric Vuillaume à la sortie du tribunal de Dijon ce matin du 20 mai. Il y est sorti le poing levé, entonnant un célèbre chant des gilets jaunes, dont il est une figure à Besançon et au-delà. Il vient d’être relaxé pour la troisième fois en moins d’un an. Et savoure cette nouvelle victoire devant ses soutiens, réunis à l’appel d’Amnesty International, qui a fait de son cas un symbole des menaces qui pèsent aujourd’hui en France sur la liberté de manifester, et de la section Doubs de son syndicat, Force ouvrière.