France Analyse

Un micro-remaniement pour calmer les colères de l'UMP

Les scénarios de chamboulement ont été abandonnés. C'est un micro-ravalement gouvernemental que vient de décider l'Elysée. Cela ne parlera pas aux électeurs et aux abstentionnistes. Mais il s'agit de calmer les colères de l'UMP et de désamorcer les rébellions naissantes de Jean-François Copé et de Dominique de Villepin. Trois entrants (Baroin, Tron, Daubresse), deux sortants (Darcos et Hirsch), et l'empressement de tourner la page.

Mathilde Mathieu

Le communiqué de l'Elysée annonçant un remaniement gouvernemental, tombé lundi 22 mars (vers 19h30), ne s'adresse pas aux Français, mais aux seuls parlementaires UMP. Dans son interview au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy avait prévenu les électeurs, à la veille des régionales: il ne tirerait aucune conclusion nationale de ce scrutin local; le cap des réformes ne bougerait pas d'un iota. Avec ce micro-ravalement de façade, la promesse est – sans conteste – tenue: les citoyens n'y verront que du feu.

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