Prisons: un détenu dénonce la «torture blanche» des quartiers d’isolement
El Hadj Omar Top avait fait parler de lui en février, au gré d'une évasion très médiatisée de la prison de Moulins (Allier). Ecroué depuis à Fleury-Mérogis (photo), dans la région parisienne, il dénonce «les tortures des quartiers d'isolement qui ne conviennent plus aux sociétés civilisées du XXIe siècle». «Afin de ne plus souffrir d'être isolé de mes frères humains, je préfère renoncer à vivre, à l'âge de 30 ans. En conséquent, je demande à Madame Rachida Dati que je sois euthanasié», écrit-il dans sa «déclaration» à la ministre de la justice et «aux humains qui la liront», publiée par Mediapart.
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El Hadj Omar Top avait beaucoup fait parler de lui pendant trois jours de février, au gré d'une évasion mouvementée de la prison de Moulins. Il est écroué depuis à Fleury-Mérogis, dans un «quartier d'isolement» dont il dénonce la «torture blanche, invisible en apparence, qui stigmatise le corps au plus profond de l'être». Actualisation du 10 juillet: la Cour européenne des droits de l'Homme vient de condamner la France pour la situation carcérale des détenus particulièrement surveillés, dans un dossier qui intéresse l'un des compagnons de «cavale» du jeune homme (dans la Boîte Noire de cet article)
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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