L'Etat va-t-il sauver SeaFrance, l'unique pavillon français sur la ligne Calais-Douvres, ou laisser sombrer cette filiale de la SNCF, principal employeur de la ville ? Aidera-t-il la CFDT, le syndicat majoritaire, à financer son projet de coopérative ouvrière et à sauver le millier d'emplois en danger ? A Calais, on navigue en plein brouillard. Ambiance.
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ActualisationActualisation en date du 2 janvier 2012: Le gouvernement fait volte face dans ce dossier, décidant finalement de soutenir le projet de reprise de l'entreprise par une Scop (société coopérative de production) rassemblant les salariés de la société, projet porté par la CFDT. Alors que le ministre des transports Mariani qualifiait ce projet de "suicidaire", Nicolas Sarkozy a demandé lundi 2 janvier à la SNCF d'aider, par le biais du versement d'indemnités de licenciement exceptionnelles, au montage de ce plan de reprise. Le tribunal de commerce doit se prononcer le 3 janvier.