Tandis que les opérations d'expulsions des opposants se sont poursuivies tout le week-end à Notre-Dame-des-Landes, Jean-Marc Ayrault paraît inflexible. Pourtant, il y a quinze ans, le maire de Nantes ne ménageait pas sa peine, dans un dossier écologique comparable, contre la centrale nucléaire du Carnet.
AlorsAlors qu'une nouvelle opération d'expulsion des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a commencé jeudi et que la situation est très tendue sur le terrain (huit interpellations, trois blessés dont un gendarme samedi 24 novembre), Jean-Marc Ayrault se montre inflexible. « Cet aéroport se fera », déclare-t-il dans une interview publiée dans Paris-Match, jeudi 22 novembre (à lire ici). « Notre-Dame-des-Landes est, selon le premier ministre, un projet d'intérêt général et pas un projet personnel. » « Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n'est pas la nôtre, ajoute-t-il. Nous sommes dans un État de droit. Quand les décisions sont prises, quand tous les recours sont épuisés, la loi doit être respectée. »