Se retrouver dans le cabinet d'un juge d'instruction, comme Jacques Chirac, n'est pas seulement une humiliation cuisante pour l'ex-président Sarkozy. C'est aussi la démonstration par l'absurde qu'il ne fallait pas supprimer la fonction de juge d'instruction, comme il l'avait exigé en 2009.
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CinqCinq ans presque jour pour jour après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy a donc, à son tour, dû s'asseoir face à un juge d’instruction, ce 22 novembre au matin, ayant été convoqué dans l’affaire Bettencourt, et finalement placé dans la soirée sous le statut hybride de témoin assisté. Ce statut suppose qu'il existe des indices de sa participation vraisemblable à un délit, mais insuffisants aux yeux du juge pour prononcer sa mise en examen. Une expérience humiliante, et certainement rageante pour celui qui avait tout fait pour marquer une « rupture » avec son prédécesseur.