Le juge Trévidic dénonce: «Le dispositif sur le secret défense n'est pas constitutionnel»
Chargé des enquêtes parmi les plus sensibles de la République (Karachi, moines de Tibéhirine, Rwanda...), Marc Trévidic publie un essai qui lève un coin de voile sur les dessous de la lutte antiterroriste, ses pièges, ses secrets. Dans un entretien à Mediapart, le magistrat met en cause le système français du «secret défense», cet habillage juridique d'une raison d'Etat qui tourne, parfois, à la déraison d'Etat.
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Marc Trévidic est sans doute le magistrat le plus détesté de l'Elysée. Un anti-Philippe Courroye, en quelque sorte. Président de l'Association française des magistrats instructeurs (AFMI), vent debout contre le projet de réforme de la justice prévoyant la suppression du juge d'instruction, Marc Trévidic est par ailleurs le juge en charge de l'affaire de l'attentat de Karachi, dont certains développements financiers pourraient menacer l'actuel président de la République.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
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