Affaire Battisti: la note Badinter qui change tout
Selon une note du cabinet de Robert Badinter, révélée par notre collaborateur Karl Laske dans son livre sur l'affaire Battisti, La Mémoire du plomb (Stock), Cesare Battisti avait été exclu en 1983 du bénéfice de la doctrine Mitterrand en raison de la gravité des crimes qui lui étaient reprochés. Mediapart publie le document.
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Cesare Battisti l'a toujours su. L'écrivain de polars brusquement arrêté à Paris, en février 2004, et finalement accueilli par le Brésil en 2011, se déclarait protégé par la « parole donnée » par Mitterrand aux militants italiens, alors qu'il avait été au contraire exclu des dispositifs d'accueil en 1983. Il l'avait confié lors d'un entretien filmé en 2001 (Des hommes en cavale, de Joseph Beauregard) : « J’avais un avocat qui m’a informé que les autorités françaises ne voulaient pas de moi, car mon cas était trop lourd. J’avais le choix entre plusieurs pays, mais j’avais une relation qui connaissait quelqu’un au Mexique, alors nous sommes partis. »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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