France Analyse

A l'UMP, Copé face à la désunion sacrée

Depuis son arrivée à la tête de l'UMP, le 17 novembre, Jean-François Copé martèle son envie de réaliser «l'union sacrée» après un remaniement que centristes et libéraux ne digèrent pas. Mais son opération «réconciliation» s'annonce délicate. Décryptage.

Marine Turchi

Jean-François Copé le répète depuis son arrivée rue de La Boétie, il veut «rassembler», réaliser «l'union sacrée». Et réconcilier les différentes sensibilités de l'UMP, irritées par le remaniement qui a fait la part belle au canal gaulliste de l'ex-RPR. «J'ai donné un premier signal en nommant deux secrétaires généraux adjoints, l'un centriste (Marc-Philippe Daubresse - Ndlr), l'autre libéral (Hervé Novelli - Ndlr). Ils auront les mêmes compétences générales que moi», se félicite-t-il. Dans les faits pourtant, on est loin de l'union sacrée.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter