France Analyse

Procès Clearstream: les accrocs de la stratégie du croc

Premiers swings, premiers uppercuts... En trois petites audiences – et en moult apparitions dans les médias –, les stratégies d'attaque comme de défense se sont dessinées au procès de l'affaire Clearstream: Nicolas Sarkozy, partie civile, a incontestablement opté pour la dissuasion et la violence. L'objectif a été énoncé de longue date: «pendre àun croc de boucher» Dominique de Villepin, le seul des cinq prévenus qui semble compter à ses yeux. Mais déjà quelques crochets présidentiels se sont retournés contre lui. Analyse.

Fabrice Arfi

Les premières audiences d'un procès au long cours, comme celui de l'affaire Clearstream, ressemblent souvent au premier round d'un match de boxe: on se regarde, on se jauge, on se teste. On frappe un peu, pour voir. C'est ainsi que les stratégies se dessinent, que le climat s'installe. En l'état, l'humeur judiciaire de la onzième chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui examine les 42 tomes du dossier depuis le 21 septembre (et jusqu'au 23 octobre), à raison de trois demi-journées par semaine, est à la tension. Extrême.

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