France

Sur les réseaux sociaux, les jeunes chercheurs obligés de « se vendre »

Précaires et soumises à une concurrence croissante, les nouvelles générations de chercheurs sont incitées à développer leur « marque » personnelle sur Twitter, Instagram voire TikTok. Non sans effets pervers.

Aurélien Defer

Il y a huit ans, dans une tribune publiée par le journal Le Monde, le scientifique Sylvain Deville, chargé de recherche au CNRS, priait ses collègues de le rejoindre sur Twitter. Il y voyait l’occasion rêvée de promouvoir ses travaux auprès de ses pairs et du public, et de moderniser la communication scientifique.

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