Le PS fait des comptes en rose pour les prochaines régionales
Bien seuls dans leur «maison commune», les socialistes préparent les élections régionales avec optimisme, ne désespérant pas de convaincre leurs partenaires de faire l'union dès le premier tour. Et de vanter les «bons bilans collectifs» dans leurs territoires. Confiant au vu de bons sondages, le PS semble ne craindre qu'un trop grand écart avec l'UMP au premier tour. Il espère profiter de la «pression unitaire» de l'électorat de gauche pour infliger une défaite à la droite.
«Jusqu«Jusqu'aux régionales, ça devrait être calme.» Ce propos d'un conseiller de Martine Aubry résume l'attitude d'un PS un brin figé, dans l'expectative de son prochain test électoral. Une première secrétaire qui aurait des envies de démission avant de se reprendre, un retour au bureau national de Laurent Fabius et Bertrand Delanoë (mais pas Ségolène Royal, qui a refusé), un discret tour de France du projet à la rencontre de panels de “vrais gens”. Et une “Maison commune” qui peine à trouver des copropriétaires à gauche, alors que se profile un scrutin où le parti socialiste a tout à perdre, six ans après avoir quasiment tout gagné.