De nombreux mineurs vietnamiens se sont évaporés, ces dernières années, après leur arrivée à l’aéroport francilien. Débarqués sans famille, l’aide sociale à l’enfance était chargée de les mettre à l’abri. Mais au nez et à la barbe des autorités, ils ont été pris en main par les trafiquants qui les attendaient. Nos révélations, en partenariat avec le collectif Investigative Europe.
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Le scénario semble toujours le même. L’enfant vietnamien atterrit à l’aéroport de Roissy accompagné d’un adulte qui se présente comme l’un de ses parents. Une fois les contrôles d’identité passés, ce dernier lui prend ses papiers et l’abandonne dans l’enceinte de l’aéroport. Le petit, qui ne parle pas le français, peut patienter des jours assis sur un siège sans que personne se rende compte de sa présence, parfois jusqu’à s’évanouir de faim. Quand enfin il est remis à la police aux frontières (PAF), il réclame l’asile politique, visiblement les seuls mots qu’on lui a appris à prononcer.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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