Plus de 400 personnes ont convergé jeudi 28 août pour esquisser les premiers contours de la journée de mobilisation du 10 septembre dans la capitale. Une assemblée générale dense, protéiforme et déterminée à tirer les leçons des mobilisations précédentes.
Réunie vendredi matin, l’intersyndicale prévoit une journée de mobilisation interprofessionnelle le 18 septembre, soit une semaine après le mouvement social « Tout bloquer » du 10 septembre. En parallèle, plusieurs secteurs ont prévu de se mobiliser dans le courant du mois.
Ils ont été « gilets jaunes », figures majeures ou anonymes du mouvement. Autour d’elles et d’eux, la conversation s’amplifie sur une mobilisation d’ampleur le 10 septembre, sans que tous songent à s’y réengager. Même si la colère semble intacte.
Au moins deux cents personnes se sont réunies mardi soir pour préparer le mouvement social du 10 septembre. « Gilets jaunes », syndicalistes, étudiants, militants pro-Palestine ont appelé à une convergence des luttes et à se mobiliser, malgré la chute probable du gouvernement.
L’appel lancé en ligne à « bloquer la France le 10 septembre » commence à prendre forme dans la capitale alsacienne. Entre anciens « gilets jaunes » et militants de gauche, la mobilisation s’organise.
Les personnalités politiques de gauche observent avec intérêt la date du 10 septembre posée hors de tout cadre traditionnel par les initiateurs du mouvement « Bloquons tout ! ». L’erreur commise au début du mouvement des « gilets jaunes », que la gauche avait regardé avec dédain, est dans tous les esprits.