Un rapport de la Cour des comptes évalue le coût des Jeux olympiques et paralympiques pour les finances publiques à 6 milliards d’euros. La facture pour le contribuable initialement promise par les organisateurs de l’événement était trois fois moindre.
Le haut fonctionnaire chargé de contrôler un des opérateurs des Jeux de Paris 2024 avait vendu des prestations auprès de ce même établissement. Il a été condamné à l’issue d’une procédure de « plaider-coupable ».
Les organisateurs des JO de Paris soutiennent quatre projets forestiers en France afin de compenser une infime partie des rejets de gaz à effet de serre de l’événement. Mais ces programmes sont des reboisements où la logique économique prime sur l’écologie.
Au nom du droit à l’information et pour rappeler la réalité face aux discours hors sol, nous publions tous les résultats auxquels nous avons eu accès sur la pollution de la Seine depuis l’ouverture des Jeux olympiques.
Mediapart a pu récupérer les résultats des prélèvements dans la Seine depuis l’ouverture des Jeux olympiques. Ces données, que nous publions en intégralité, montrent que la qualité de l’eau n’était suffisante que deux jours sur dix.
Profitant du cadre expérimental fixé par les Jeux olympiques, Saint-Denis a acquis en début d’année un logiciel de vidéosurveillance algorithmique. La mairie espère qu’il sera opérationnel pour les Jeux paralympiques. L’opposition dénonce l’opacité du processus.
Depuis quelques jours, des algorithmes de surveillance sont utilisés par la RATP et la SNCF dans plus de cinquante gares d’Île-de-France. Des drones sont autorisés à survoler certaines villes de Seine-Saint-Denis pendant plus d’un mois. Un recours à ces technologies jamais vu dans sa quantité comme dans sa durée.
Une agence marketing a dénoncé au Parquet national financier l’attribution du contrat de création de la mascotte des Jeux à une filiale d’Havas. Ce groupe est déjà visé par une première plainte pour favoritisme autour de l’emblème de Paris 2024.
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En juin, Mediapart racontait les conditions d’embauche des danseurs et danseuses de la cérémonie d’ouverture, dérogeant au droit du travail et à leur convention collective. À quelques jours de l’événement, rien n’a bougé et la CGT a déposé un préavis de grève.
Le 26 juillet, au cœur de la cérémonie, un funambule traversera la Seine. Il s’élancera du toit de la Samaritaine, le grand magasin appartenant à Bernard Arnault, juste devant les invités VIP de LVMH. Les marques du groupe seront très visibles durant toute la compétition.
Des « sites tampons », pouvant accueillir plus de 700 personnes, ont été mis en place dans chaque département d’Île-de-France. Parallèlement, des centres d’accueil sont désormais utilisés pour abriter des migrants expulsés de leurs campements.
Privé d’accréditation pour travailler sur un site des JO de Paris, un régisseur doit cette interdiction, non motivée, à sa présence dans des fichiers de police ou de renseignement où il figure pour d’anciennes activités militantes n’ayant même pas donné lieu à des condamnations.
À l’approche des Jeux olympiques, les services de renseignement n’ont pas observé d’activités suspectes de la part d’organisations terroristes ou d’États voyous. Mais cela ne concerne pas les actes individuels. Un néonazi vient d’être interpellé pour un projet d’actions violentes.
À coups de mises en scène et de « storytelling », les autorités fabriquent l’histoire d’un fleuve parisien libéré de la pollution et accessible aux baigneurs. Mais un écosystème ne se transforme pas d’un coup de baguette, même olympique.
Le Revers de la médaille, collectif d’associations accompagnant les plus précaires, a déployé lors du passage de la flamme olympique à Paris le 15 juillet un message pour alerter sur la politique répressive du gouvernement à l’égard des populations migrantes et sans abri. Mediapart a suivi cette action de l’intérieur.
À deux semaines du lancement des Jeux olympiques, les Franciliens pâtissent d’un service de transports publics encore plus dégradé qu’à l’accoutumée. Les banlieusards, eux, verront une partie de leurs chauffeurs de bus servir les touristes… sans être remplacés.