C’est la reprise pour notre émission « À l’air libre ». Au sommaire : les coulisses de notre enquête sur le chantage politique à la sextape à la mairie de Saint-Étienne.
Depuis les révélations sur le chantage à la vie intime dont a été victime Gilles Artigues, adjoint de Saint-Étienne, le maire Gaël Perdriau répète qu’il n’était pas au courant de l’opération. Des enregistrements, que diffuse Mediapart, anéantissent cette version.
L’entourage du maire Les Républicains de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a piégé son premier adjoint centriste Gilles Artigues, ancien député, en le filmant à son insu avec un homme lors d’une soirée intime, à l’hiver 2014, à Paris. La vidéo est depuis utilisée pour le faire chanter, selon une enquête de Mediapart, qui révèle les coulisses de cette opération.
Le séisme provoqué par nos révélations sur le chantage dont a été victime l’adjoint de Saint-Étienne Gilles Artigues fragilise le maire LR Gaël Perdriau. Ce dernier « était au courant depuis le début », a affirmé, samedi 27 août, l’avocat de M. Artigues.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon dans l’affaire du chantage à la vidéo intime dont a été victime l’adjoint de Saint-Étienne Gilles Artigues. À la suite des révélations de Mediapart, son avocat avait déposé une plainte visant plusieurs personnalités, dont le maire Gaël Perdriau (LR).