Dossier À Saint-Étienne, le maire, la sextape et le chantage politique

Lesté de deux nouvelles mises en examen, le maire de Saint-Étienne plus isolé que jamais

Enquête

Gaël Perdriau a été mis en examen le 19 janvier pour des faits d’« association de malfaiteurs » et de « détournement de fonds publics » dans l’affaire du chantage à la vidéo intime. De quoi rendre l’atmosphère politique plus irrespirable encore.

Chantage à la sextape : « Je n’ai pas prévu de démissionner », dit Gaël Perdriau

Vidéo

Alors que le maire de Saint-Étienne est à nouveau convoqué vendredi devant les juges d’instruction, il refuse toujours de quitter son poste. Mediapart a révélé que son directeur de cabinet a pointé la responsabilité directe de l’édile dans l’affaire.

« Gaël Perdriau a décidé du kompromat » : le maire de Saint-Étienne lâché par son dernier fidèle

Enquête

Pièce maîtresse de l’opération de chantage à la sextape, l’ex-directeur de cabinet de Gaël Perdriau vient de faire des déclarations retentissantes aux juges chargés de l’enquête, selon les informations de Mediapart. Pierre Gauttieri a écopé d’une nouvelle mise en examen pour « association de malfaiteurs ».

Prostituée mineure et caméras cachées : le clan Perdriau a aussi ciblé l’ancien maire de Saint-Étienne

Enquête

Après le piège à la sextape contre le premier adjoint de la ville, l’équipe de l’actuel maire de Saint-Étienne a élaboré un autre complot crapuleux. Le plan : attirer l’ancien édile de droite Michel Thiollière dans les bras d’une prostituée de « 16 ans » originaire des pays de l’Est, et le filmer à son insu. Mediapart diffuse les extraits vidéo d’une réunion préparatoire, lors de laquelle les membres du clan Perdriau envisagent un suicide de l’ex-maire. « On s’en branle », concluent-ils.

Chantage de Saint-Étienne : les découvertes de l’enquête judiciaire

Série

À partir de documents inédits recueillis par la police et la justice, Mediapart publie une nouvelle série de révélations sur l’affaire de la sextape de Saint-Étienne, qui vaut au maire de la ville, Gaël Perdriau, une mise en examen pour « chantage ». Plusieurs de ses proches, dont son ancien directeur de cabinet et son ex-adjoint à l’éducation, sont également poursuivis.

Chantage de Saint-Étienne : le maire Gaël Perdriau doit payer 60 000 euros pour éviter la prison

Les trois juges d’instruction qui ont mis en examen le maire de Saint-Étienne pour chantage sur son adjoint ont prévu un cautionnement de 60 000 euros dans le cadre de son contrôle judiciaire.

Chantage à la sextape : l’ex-directeur de cabinet du maire de Saint-Étienne a été incarcéré

Pierre Gauttieri a été placé, lundi 19 juin, en détention provisoire pour « non-respect de son contrôle judiciaire », n’ayant pas payé dans les délais la caution fixée après sa mise en examen, selon le parquet de Lyon.

Chantage à la sextape à Saint-Étienne : les victimes sortent du silence

Vidéo

Dix mois après nos premières révélations, la victime du chantage à la sextape de Saint-Étienne, Gilles Artigues, prend pour la première fois la parole dans notre enquête vidéo. Accompagné de sa femme et de ses enfants, il raconte les huit années de calvaire durant lesquelles le maire et son clan l’ont tenu « en laisse ». Une opération sordide et homophobe montée avec de l’argent public.

Chantage à la vidéo intime : le maire de Saint-Étienne mis en examen

Sept mois après les révélations de Mediapart, Gaël Perdriau a été mis en examen pour « chantage » à la vidéo intime contre un de ses adjoints. L’ancien directeur de cabinet du maire et deux autres protagonistes de ce complot sont également poursuivis pour des faits de chantage mais aussi pour l’usage de fonds publics ayant pu permettre de financer l’opération.

Chantage à la sextape : le maire de Saint-Étienne placé en garde à vue

Enquête

Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a été convoqué ce mardi pour être placé en garde à vue dans l’affaire du chantage à la sextape visant son ancien premier adjoint, Gilles Artigues. C’est aussi le cas de son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, de son ancien adjoint à l’éducation, et de Gilles Rossary-Lenglet, qui se présente comme l’un des protagonistes du complot. Retrouvez notre enquête.

Chantage à la sextape de Saint-Étienne : la caméra venait du cabinet du maire

Enquête

Qui a fourni le matériel ayant servi à filmer à son insu l’adjoint Gilles Artigues dans une chambre d’hôtel ? Après l’avoir formellement démenti auprès de Mediapart, une ancienne du cabinet du maire de Saint-Étienne a finalement admis en garde à vue avoir prêté la caméra.

Affaire Perdriau : les coulisses d’une censure

À l’air libre — Vidéo

Nous revenons ce soir sur les coulisses de la censure préalable d’une enquête de Mediapart : après douze jours, la justice a finalement mis fin à cette mesure inédite, mais le mal est fait.

À Saint-Étienne, le maire et le poison de la calomnie

Enquête

Dans une enquête que Gaël Perdriau a tenté de faire censurer, Mediapart révèle que le maire de Saint-Étienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez. À l’hôtel de ville, des anciens collaborateurs décrivent un quotidien empoisonné par la rumeur, utilisée comme un instrument politique.

Affaire Perdriau : et à la fin, c’est la liberté d’informer qui l’emporte

Chronique

Le tribunal judiciaire de Paris a décidé de mettre fin, mercredi 30 novembre, à douze jours d’une censure inédite visant Mediapart. La justice estime que l’avocat du maire de Saint-Etienne lui avait caché des informations essentielles. Mediapart publie l’intégralité de la décision.

Au conseil municipal de Saint-Étienne : « Après Perdriau maître chanteur, voici Perdriau maître censeur »

Reportage

Dix jours après la censure préalable d’un article de Mediapart, les appels à la démission du maire Gaël Perdriau se sont multipliés lundi, à l’intérieur du conseil municipal comme à l’extérieur de l’hôtel de ville. Inflexible, Gaël Perdriau a déclaré qu’il ne démissionnera pas, même s’il est mis en examen. 

Au procès de la censure de Mediapart, un front uni contre une « catastrophe judiciaire »

Chronique

Un procès capital s’est tenu, vendredi 25 novembre, au tribunal de Paris après la censure préalable dont Mediapart a été la cible. L’enjeu n’était pas un article, ni un journal ou même une profession, mais bien plus : la liberté d’informer le public. La décision sera connue le 30 novembre.