International Note de veille

Egypte: Morsi tente de passer en force pour une Constitution

En décidant de précipiter l'adoption du projet de loi fondamentale et d'organiser un référendum dès le 15 décembre, le président Mohamed Morsi, qui s'était déjà octroyé des pouvoirs considérables par décrets, prend un gros risque. Libéraux et laïcs se mobilisent pour endiguer le pouvoir des Frères musulmans.

Thomas Cantaloube

Samedi 1er décembre, les pro et anti-Morsi ont manifesté au Caire et dans d’autres grandes villes d’Égypte. Au cœur de l’affrontement, essentiellement pacifique jusqu’à maintenant : l’acceptation ou non du coup de force du président égyptien qui, en une semaine, s’est octroyé les pleins pouvoirs judiciaires (temporairement, affirme-t-il) et a fait valider de manière expresse le nouveau projet de Constitution par une Assemblée acquise aux Frères musulmans et aux islamistes. En fin de journée, le président accélérait encore en appelant « tous les Égyptiens à un référendum sur le projet de Constitution samedi 15 décembre ».

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