Plus de quarante migrants ont péri en Libye à la suite du bombardement du centre de détention dans lequel ils étaient enfermés. C’est vers ce pays, et dans des camps similaires, qu’auraient été renvoyés les naufragés du Sea-Watch 3, si la capitaine de ce navire humanitaire n’avait pas fait acte de désobéissance civile.
C’est vers la Libye, considérée comme un « port sûr » par les dirigeants de l’Union européenne, que le Sea-Watch 3, portant à son bord une quarantaine de migrants épuisés, aurait dû être renvoyé si la capitaine Carola Rackete n’avait pas passé outre les instructions qui lui avaient été données.