International Note de veille

WikiLeaks n'est pas facile à bâillonner

Après les Etats-Unis, la France – par la voix d'Eric Besson – cherche à interdire la diffusion du site de Julian Assange. OVH, l'hébergeur installé à Roubaix, en appelle à la justice.

Louise Audibert

Alors qu'en début de semaine le site WikiLeaks publiait 25.1287 télégrammes diplomatiques des ambassades américaines du monde entier (télégrammes largement repris en France par Le Monde), Eric Besson a vivement réagi vendredi, menaçant l'hébergeur OVH, une société basée à Roubaix où l'équipe de Julian Assange a réussi à transférer ses données: «La France ne peut héberger des sites Internet qui violent le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique», a déclaré vendredi le ministre auprès de la ministre de l'économie en charge de l'énergie et de l'économie numérique. Il annonçait avoir lancé une procédure d'interdiction du site et avoir saisi le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET).

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