International

Portugal : un nouvel échec pour la social-démocratie

Net virage à droite, abstention record: les Portugais ont mis fin dimanche à l'ère Socrates qui a conduit à placer le pays sous la perfusion financière de la «troïka» UE-FMI-BCE.

Philippe Riès

Les Portugais ont pris au mot le premier ministre sortant José Socrates: l'homme qui n'était «pas disponible», selon sa propre expression, «pour gouverner avec le FMI» a conduit dimanche 5 juin le Parti socialiste à une défaite retentissante. Contredisant les sondages qui laissaient prévoir un écart beaucoup plus faible, voire une nouvelle assemblée nationale sans majorité, les électeurs ont donné un avantage supérieur à dix points au PSD, principal parti d'opposition (centre droit), dont le président, sera chargé de former le futur gouvernement.

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