Dans toute l’Algérie, un vendredi de fête révolutionnaire

Il faut probablement compter en millions le nombre d’Algériens qui, ce 8 mars, se sont approprié les rues et les espaces publics de la quasi-totalité des villes algériennes. Cette mobilisation jamais vue, souvent conduite par des femmes, a pris des airs d’immense fête pacifique et révolutionnaire. Le pouvoir a ce vendredi comme disparu.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Révolution algérienne, acte III. Pour ce troisième vendredi de manifestations, ce sont au moins plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont occupé rues et espaces publics dans la quasi-totalité des villes d’Algérie. Sans doute faut-il même parler de millions, tant ce sont d’immenses foules qui, dès la matinée, ont envahi les centres-ville. Là où le pouvoir semblait espérer un essoufflement de ce mouvement qui se révèle encore plus puissant que celui de 1988, le peuple algérien lui a répondu en s’appropriant la rue encore plus massivement que les semaines passées. En témoigne le journaliste Khaled Draneni :

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal