Dans ses mémoires, l'ancien président des États-Unis admet avoir approuvé l'usage du supplice de la noyade sur un suspect. Devra-t-il rendre des comptes devant les tribunaux de son pays ou la justice internationale? Il ne faut pas trop y compter, disent les ONG.
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IlIl y a quelques anecdotes inédites dans les mémoires de George W. Bush, «Decision Points» («Instants décisifs»), qui paraissent mardi 9 novembre aux États-Unis – sur son alcoolisme, sur l'ouragan Katrina, sur son chien Barney. Mais il admet également des faits qui, sans être franchement inconnus, posent quelques sérieux problèmes. Lorsque des responsables de la CIA viennent le voir en 2003, afin de lui demander l'autorisation d'utiliser le supplice de la simulation de noyade («waterboarding») sur un de leurs détenus soupçonné d'avoir planifié les attentats du 11 septembre 2001, Khalid Sheik Mohammed, il répond sans détour «Et comment!»