La conférence de Doha s’est achevée samedi soir avec 24 heures de retard sur un échec. Et nombreux étaient les conseillers qui n'ont pu assister à la débâcle. Sur les 193 pays négociateurs présents quinze jours plus tôt à l’ouverture des travaux, au moins 80 d’entre eux avaient déjà quitté la capitale du Qatar. Une cinquantaine de délégations africaines et de beaucoup de petites nations asiatiques manquaient à l’appel. Explication toute simple : pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, ceux qui redoutent le plus les effets des dérèglements climatiques, impossible de supporter les frais d’une annulation d’un billet d’avion déjà coûteux ou de s’offrir des nuits supplémentaires à l’hôtel.
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