International Enquête

Fukushima, l'empire du pire en pire

Trois mois après le début de l'accident, un rapport du gouvernement japonais confirme les plus sombres pronostics avancés dès les premiers jours. Combustible en fusion, cuves de réacteurs percées: quelques heures ont suffi pour que l'incident devienne catastrophe. Et les employés de la centrale ne disposaient même pas de dosimètre individuel.

Michel de Pracontal

«Imbécile ! Qu'est-ce qui est le plus important, éteindre l'incendie réel ou s'inquiéter du feu des critiques?» C'est dans ces termes que le premier ministre japonais Naoto Kan, très en colère, se serait adressé à son secrétaire de cabinet, Yukio Edano, peu après le début de l'accident de Fukushima. La scène, narrée par le journal japonais Daily Yomiuri, se déroule aux alentours de 1 heure du matin, le 12 mars, une dizaine d'heures après le gigantesque tremblement de terre qui a déclenché la catastrophe.

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