« La société n’est pas une cruche vide que le pouvoir peut constamment instrumentaliser », réagit le sociologue Mohamed Mebtoul alors que le pouvoir algérien a annoncé le renoncement du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat sans dire quand (et si un jour autre que celui de sa mort) il achèverait le quatrième. Professeur à l’université Oran 2, fondateur de l’anthropologie de la santé en Algérie ainsi que du Groupe de recherche en anthropologie de la santé (GRAS) à l'origine notamment d'une grande enquête sur la jeunesse, et auteur d'un ouvrage percutant Algérie : la citoyenneté impossible ? (éditions Koukou, 2018), Mohamed Mebtoul voit dans la déclaration de renoncement du président la promesse d'une continuité du régime. Entretien.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous