Lors d’une intervention au sommet sur la sécurité organisé à Munich, en Allemagne, samedi 13 février, Dmitri Medvedev, le premier ministre de la Russie, a estimé que les relations russo-occidentales étaient entrées dans une « période de nouvelle guerre froide ». Le pessimisme semble de plus en plus de rigueur, alors que la voix des armes n'a jamais été aussi assourdissante...
LeLe premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé samedi 13 février que les relations russo-occidentales étaient entrées dans une « nouvelle guerre froide ». « On peut dire les choses plus clairement : nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide », a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich. « Ce qui reste, c'est une politique inamicale et fermée, selon nous, de l'Otan vis-à-vis de la Russie », a-t-il affirmé. « Les politiques européens ont cru que créer une prétendue ceinture d'amis aux frontières de l'UE serait une garantie de sécurité. Quel est le résultat ? Pas une ceinture d'amis, mais une ceinture d'exclusion », a martelé M. Medvedev. « Créer la confiance, c'est difficile (...), mais nous devons commencer. Nos positions diffèrent, mais elles ne diffèrent pas autant qu'il y a 40 ans, quand en Europe il y avait un mur », a-t-il conclu.