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Relâcher Roxana Saberi... pour garder Ahmadinejad?

Condamnée pour espionnage, la journaliste américano-iranienne, Roxana Saberi, a finalement été libérée lundi par Téhéran, au grand dam d'une partie de la presse iranienne. A moins d'un mois de l'élection présidentielle iranienne prévue pour le 12 juin, ce geste en direction de Washington pourrait être une manière pour Téhéran de faire accepter à l'administration Obama le possible renouvellement du mandat de Mahmoud Ahmadinejad.

Pierre Puchot

Roxana Saberi est libre depuis ce lundi 11 mai. Condamnée en avril 2009 à huit ans de réclusion criminelle pour «espionnage pour le compte des Etats-Unis», la journaliste américano-iranienne de 32 ans a écopé en appel d'une peine de deux ans de prison avec sursis pour «collecte et transmission d'informations classées secrètes» – en fait, un rapport sur la guerre en Irak préparé par le centre de recherches stratégiques de la présidence iranienne. Roxana Saberi a par ailleurs été autorisée à quitter l'Iran.

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