Après avoir écarté l’armée grâce aux grands procès démarrés en 2007 et menés par des magistrats proches de… la confrérie güléniste, Erdogan s’est inventé un autre ennemi, son ancien allié Fethullah Gülen et ses partisans, pour notamment contrer les investigations de décembre 2013 qui ont menacé directement son avenir politique.
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L’obsession antigüléniste des troupes d’Erdogan a pris un tour nouveau depuis vendredi : l'opposant Fethullah Gülen est désormais soupçonné par le président Erdogan d'avoir fomenté la tentative de coup d'État. Exilé aux États-Unis, Fethullah Gülen nie pourtant toute participation dans ce qu'il considère même « comme une trahison de la nation turque ». Mardi, le premier ministre turc a cependant affirmé que son gouvernement avait envoyé des dossiers aux États-Unis pour demander l'extradition du prédicateur. « Nous avons envoyé quatre dossiers aux États-Unis pour [demander] l'extradition du terroriste en chef », a déclaré Binali Yildirim au parlement turc, ajoutant : « Nous leur présenterons plus de preuves qu'ils n'en veulent. » « J'ai toujours été contre l'intervention des militaires en politique intérieure », a-t-il dit.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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