International

Fillon exclut une intervention au sol

Les événements de mardi. Débat sur le commandement des opérations et sa prise en charge par l'Otan. Le premier ministre justifie devant les députés l'intervention armée.

Ellen Salvi

LIBYE Les opérations engagées samedi par la coalition internationale se poursuivent en Libye où les forces pro-Kadhafi continuent d'attaquer les populations civiles, notamment dans les villes de Misrata et Zentane. Le premier ministre français, François Fillon, s'est exprimé devant l'Assemblée nationale en milieu d'après-midi, rappelant devant un hémicycle quasi unanime que l'action de la France en Libye avait pour but «de protéger la population libyenne, tout en excluant explicitement l'envoi d'une force d'occupation au sol». Il a également ajouté qu'il revenait au peuple libyen de «décider de son avenir et de ses futurs dirigeants». Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a poursuivi le débat en demandant «une opération militaire de courte durée».

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter