Les raisons du soutien inconditionnel de Poutine à la Syrie
Rien ne semble pouvoir assouplir la position de Moscou, qui a refusé de participer à la rencontre de Tunis pour envisager une aide humanitaire à la Syrie. À moins que l'élection présidentielle russe du 4 mars ne change la donne.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
La Russie de Poutine peut-elle être assez embarrassée au point de lâcher son allié syrien Bachar al-Assad ? C’est, en substance, la question que se posent les chancelleries occidentales face au refus de l’exécutif russe d’accepter la moindre concession – résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, déclaration conjointe, tentative de médiation – visant à mettre la pression sur le régime syrien. Alors qu’une cinquantaine de ministres des affaires étrangères se réunissaient vendredi 24 février à Tunis avec les « Amis de la Syrie », afin de discuter de la mise en place d’une aide humanitaire destinée aux populations civiles, la Russie a tout simplement refusé l’invitation (la Chine, de son côté, a lâchement expliqué qu’il lui fallait plus de temps pour « étudier l’invitation »).
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.