A Oran, les jeunes Algériens remettent à plus tard leur projet de migration
Les côtes oranaises sont habituées, depuis les années 2000, à voir de nombreux jeunes partir clandestinement à bord d’embarcations de fortune pour tenter de rejoindre l’Europe. Depuis le début du soulèvement populaire en Algérie, le phénomène de la harraga est cependant presque à l’arrêt, signe que les candidats au départ commencent à croire qu’ils ont un avenir dans leur pays natal.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
OranOran (Algérie), de notre envoyée spéciale.- Elle avançait aux côtés des manifestants à Oran, il y a cinq semaines, vendredi 22 mars. Une imposante barque posée sur une remorque, longue de 4 mètres et faite en bois et fer forgé, tirée par un véhicule. À l’origine de cette parade surprise, une bande de cinq amis, tous habitants de la commune de Canastel, à 10 kilomètres d’Oran. L’opération coup de poing vise à dénoncer le fléau de la harraga, qui pousse chaque année des jeunes – et désormais moins jeunes – à quitter leur terre natale à bord d’embarcations de fortune dans l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée. Le boti (bateau) est décoré de pancartes, avec trois slogans : « Bonne nouvelle », « C’est le dernier boti », « Il est réservé au système ».
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.