International

La confession de Cesare Battisti face aux juges italiens

Lors de ses auditions des 23 et 24 mars au centre pénitentiaire d’Oristano, l’ancien membre des Prolétaires armés pour le communisme est précisément revenu sur les attentats et les assassinats qu’il a commis à la fin des années 1970. « Les faits qui me concernent, reconstitués dans les sentences, et les noms des responsables correspondent à la vérité », a déclaré Cesare Battisti.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

« Io non sono un killer » : « je ne suis pas un tueur », a déclaré Cesare Battisti, lors de sa première audition, samedi 23 mars, au centre pénitentiaire de San Roro di Massama, à Oristano. L’ancien militant des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), remis début janvier par la Bolivie aux Italiens, a confirmé tous les faits qui lui étaient reprochés, n’en écartant aucun, ainsi que sa responsabilité dans quatre assassinats, mais il tient à dire qu’il n’a pas tiré « froidement », qu’il n’était « pas un tueur », mais « quelqu’un » qui avait « une motivation idéologique » : « Quand tu crois à quelque chose, tu es décidé et déterminé », a-t-il tenté d’expliquer, selon les procès-verbaux de son audition consultés par Mediapart. « En y repensant aujourd’hui, j’éprouve une sensation de malaise, mais à l’époque, c’était comme ça. »

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal