International Analyse

La diplomatie africaine peut-elle dénouer la crise ivorienne?

Les chefs d'Etat du Bénin, de Sierra-Leone et du Cap-Vert retourneront à Abidjan le 3 janvier, pour poursuivre leurs efforts de médiation. Au-delà de la menace d'une intervention militaire en Côte d'Ivoire, c'est toute une diplomatie africaine qui se met en branle. Analyse depuis Ouagadougou.

Damien Glez

De Ouagadougou (Burkina Faso)
Pénurie d'attiéké dans les assiettes burkinabè. Traditionnellement, ce couscous de manioc estampillé ivoirien est prisé en période de fêtes, à Ouagadougou. Mais depuis la mi-décembre, le train ne circule plus entre les capitales du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire. À Abidjan, les responsables se méfient des allers et retours de wagons qui pourraient charrier, à travers les zones nordistes contrôlées par l'ancienne rébellion, autre chose que de la banane plantain.

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