La Pologne est coupée en deux. D'un côté, les partisans du PiS, le parti Droit et Justice. De l'autre, les opposants qui se mobilisent régulièrement dans la rue. Dernières propositions en date de l'exécutif polonais, à l'origine de plusieurs mesures autoritaires depuis son arrivée au pouvoir, il y a deux ans : fin septembre, le président Andrzej Duda a annoncé vouloir amender la Constitution de manière à ce qu'il ait davantage son mot à dire sur la nomination des magistrats de la Cour suprême (en juillet déjà, le gouvernement avait tenté de réformer le secteur de la justice). Parallèlement, le PiS avance dans la concrétisation de son discours social : début octobre, il fait voter l'abaissement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes – une mesure à rebours des décisions prises dans la plupart des pays de l'Union européenne.
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