À partir du 1er janvier, le gouvernement s’engage dans une déréglementation totale d’un bien essentiel et une mise à sac du service public de l’électricité. Tous les clients seront soumis à la volatilité des marchés. Tous, sauf les grands groupes. Le gouvernement s’est refusé à ouvrir un débat public sur le sujet.
Alors que Bruxelles a reporté d’un an l’application de la loi contre la déforestation, Mediapart a rencontré la Comissão Guarani Yvyrupa, une organisation autochtone qui regroupe plusieurs territoires guaranis du sud du Brésil luttant contre l’accaparement de leurs terres par les producteurs du soja.
D’Éric Ciotti à Sarah Knafo, en passant par le Rassemblement national, l’extrême droite multiplie les propositions ultrafavorables à un écosystème libertarien de plus en plus bruyant, pourtant peu enclin à participer au jeu politique traditionnel.
L’annonce a fait l’effet d’un électrochoc dans le monde de l’énergie : le gouvernement australien va rendre gratuites au moins trois heures d’électricité par jour l’été, grâce à l’exceptionnelle densité de panneaux solaires dans le pays. Mais qui va en payer le coût ?
Des syndicats, des associations et des parents d’élèves déposent une plainte contre X pour mise en danger délibérée d’autrui. Ils dénoncent l’inaction des pouvoirs publics concernant le problème de l’amiante présent dans les établissements scolaires des Bouches-du-Rhône.
Pour la première fois, l’événement ouvre ses portes aux médias généralistes. Mais l’accréditation de Matthieu Slisse, coauteur du livre « Les Charognards » dénonçant les dérives des deux leaders du secteur, a été refusée. La corporation juge « infamant » le titre de l’ouvrage.
Jean-Michel Aulas, homme d’affaires et désormais candidat à la mairie de Lyon, et son fils Alexandre accusent le média indépendant de diffamation. En cause : une enquête publiée en 2023 dans laquelle il était question de jets privés et de paradis fiscaux. L’audience a eu lieu mardi.
Trois néonazis ont été placés en garde à vue, mardi 18 novembre, après des violences commises sur des militants de gauche rassemblés à proximité de l’université de la ville bretonne. Derrière cette agression, un groupuscule nommé La Digue, qui multiplie les exactions.
Après avoir tenté pendant des mois d’empêcher un vote sur l’affaire Epstein, le président états-unien et ses soutiens ont dû reculer. Seule une voix contre s’est élevée à la Chambre des représentants, et aucune au Sénat, qui ont voté pour la publication des documents en possession du ministère de la justice liés au scandale de pédocriminalité.
L’assassinat du frère d’un militant antidrogues à Marseille a remis la lutte contre le narcotrafic au cœur des débats. Hormis l’extrême droite, prompte à la récupération, les forces politiques ont convergé pour dire leur détermination à agir. Passé l’émotion, les propositions nouvelles peinent toutefois à affluer.