Saisi par neuf femmes qui accusaient la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, le tribunal administratif de Paris a annulé le plan social présenté cette année. En cause : le non-respect des statuts.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
L’ancien chroniqueur foot de Canal+ a été placé quelques heures en garde à vue jeudi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour agression sexuelle à l’égard d’une hôtesse d’accueil, en marge d’un match du PSG auquel il assistait fin novembre.
Mediapart vous a donné rendez-vous jeudi 2 décembre, pour une journée portes ouvertes numériques, en accès libre. Tout au long de cette après-midi, une partie de l’équipe a répondu à vos nombreuses questions.
Selon les informations de Mediapart et de l’AFP, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte pour harcèlement sexuel d’une ancienne collaboratrice. D’après notre enquête, plusieurs femmes ont souffert du comportement de l’ancien sénateur écolo, devenu secrétaire d’État sous François Hollande.
Neuf femmes accusent la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Mediapart a recueilli de nombreux témoignages mettant en cause le management de la FFF. Son président Noël Le Graët jure qu’il « n’y a pas d’atmosphère sexiste à la FFF ».
Après la révélation des accusations contre l’ancien ministre, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire. Au-delà de son devenir judiciaire, cette affaire nous interpelle sur l’insuffisance de la lutte contre les violences sexuelles et sur l’impunité des sphères de pouvoir.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour viol après une plainte déposée en avril. Il a toujours nié les faits. Mediapart avait longuement enquêté sur le comportement du polémiste, et recueilli le récit de plusieurs femmes l’accusant notamment d’agressions sexuelles.
L’institution a été confrontée à un magistrat accusé de propos et gestes déplacés. Elle doit se défendre d’avoir manqué à ses obligations d’employeur dans un autre cas, et promet un vaste plan de formation.
Le gouvernement américain accuse NSO Group d’avoir commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes. Cette décision contraste avec la réaction timide des États européens, au premier rang desquels la France.
Les prud’hommes estiment que la FFF n’a pris « ni les mesures adaptées de prévention, ni les mesures concrètes » pour mettre fin au harcèlement sexuel d’une jeune salariée par son directeur. La fédération fait appel.