De mi-1938 à mars 1940, toute l’œuvre sociale et démocratique du Front populaire est détruite par Daladier. Dès lors, la France se jette dans la dictature et la soumission au nazisme. En captivité (1941-1944), Léon Blum fait l'analyse la plus clairvoyante de cet affaissement, sans renoncer à « l'invincible espoir » postulé, en 1903, par Jaurès. Enseignements pour notre temps !
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Fragile, une démocratie n'est jamais totalement acquise. Au cours de cet entretien édifiant, Michael Foessel met en lumière des échos troublants entre 1938 et l'époque actuelle et nous alerte : "L'état d'urgence sécuritaire puis sanitaire nous installe dans une temporalité qui ôte la réflexion".
Il recycle les poncifs et les grosses ficelles de la disqualification. Son office apparent est de mettre en difficulté Nathalie Arthaud. Il est autrement moins caustique avec les dirigeants de la majorité conservatrice et réactionnaire. Bornstein incarne ici ce que dénoncent Anne-Cécile Robert dans le Monde diplomatique et Frédéric Says sur France culture. Un accessit à Adrien Rohard.
Il n'y a pas de fatalité en politique, il n'y a que des abdications. Annegret Kramp-Karrenbauer donne une leçon de courage politique en préférant mettre un terme à sa carrière plutôt que de céder à la facilité et cautionner la dérive dans laquelle se compromettent des membres stupides et carriéristes de la démocratie chrétienne allemande. Les moins courageux peut-être ?
L'ouvrage collectif "L'entreprise Macron" regroupe un grand nombre de chercheuses et chercheurs ayant rapidement pris pour sujet d'études cet objet politique nouveau. Son analyse sociologique de l'électorat LREM interroge sur ses correspondances avec l'analyse de la collaboration industrielle dont les motivations paraissent se retrouver dans celle de l'adoption du CETA.
Livre de Michaël FOESSEL (éditions PUF) à lire absolument pour éclairer et comprendre l'actualité politique, économique, sociétale Française et Mondiale..........
Voici une critique de livre : Récidive, 1938. La thèse de cet ouvrage est que nous commettons ou vivons... une récidive, cf. années 30. Je suis d'accord sur le fond, même si je m'interroge sur la nature exacte de l'analogie. J'espère que cette critique n'est pas trop longue et/ou poussive :)