En sortant de son chapeau deux mots chargés de cette autorité qui lui manque, Emmanuel Macron joue avec le feu rhétorique, tant ils renvoient aux troubles paniques d’une France au tropisme absolutiste. Rappel lexicologique.
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Tribune de soutien, thèses complotistes, « fake news » : depuis près d’un mois, une puissante contre-attaque est menée pour éteindre l’affaire Gérard Depardieu. Elle s’appuie sur les médias réactionnaires du groupe Bolloré et des soutiens d’Éric Zemmour.
Après de nouvelles images diffusées par « Complément d’enquête » le 7 décembre, l’affaire Gérard Depardieu suscite débats et réactions en France et à l’étranger, y compris sur la place à accorder désormais à ses œuvres et à ses distinctions passées.
Après qu’Édouard Philippe et Gérald Darmanin ont repris à leur compte l’expression « racisme anti-Blancs », le politiste Émilien Houard-Vial revient sur la façon dont la droite libérale et conservatrice a assimilé l’imaginaire xénophobe du Rassemblement national. Au point de dissoudre les différences entre les deux familles politiques.
Aidée par l’info en continu et les réseaux sociaux, l’extrême droite se jette sur tout drame lui permettant d’imposer son imaginaire xénophobe. Sans égard pour l’exactitude des faits ni même pour les victimes.
Alors que des groupes d’extrême droite multiplient les actions, le ministre de l’intérieur a proposé la dissolution de trois d’entre eux. Une annonce symbolique et une fermeté affichée qui tranchent avec ses silences passés et les discours qu’il tient pour défendre son projet de loi immigration.
Que l’extrême droite ait pu parader dans une manifestation contre l’antisémitisme est une étape choquante de sa normalisation. Les failles de la gauche ne sauraient justifier la complaisance de toute une partie du champ politique et médiatique à l’endroit d’une force dangereuse.
Organisés samedi par la présentatrice de CNews, les « États généraux du journalisme » ont été l’occasion pour la presse conservatrice de méditer autour de la question suivante : comment rendre les médias et les journalistes davantage de droite ?
Les dirigeants et députés du RN répètent que le parti et son fondateur ne sont pas antisémites. L’histoire du mouvement montre pourtant l’inverse. Et Jean-Marie Le Pen a, au fil des années, multiplié les déclarations antisémites et négationnistes. Pour Marine Le Pen, ce rappel des faits est « une manipulation politique ».
La présence annoncée de l’extrême droite au rassemblement contre l’antisémitisme, organisé dimanche à l’initiative des présidents des deux chambres du Parlement, embarrasse à droite et divise à gauche. Le résultat de plusieurs années de confusionnisme politique, alimenté par Emmanuel Macron et ses soutiens.