La première ministre a lancé une action en justice pour obtenir le retrait de plusieurs passages d’une biographie, au nom de l’atteinte à sa vie privée. « Tyrannie de la transparence », assure son avocate. Menace pour la « liberté d’expression », rétorque l’avocat de la maison d’édition. Le tribunal tranchera le 30 juin.
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Les Républicains ont annoncé dimanche deux propositions de loi pour durcir les conditions d’immigration. Le gouvernement, qui travaille à son propre texte, poursuit sa droitisation express. À l’extrême droite, on crie au copié-collé.
L’enjeu n’est pas de droite ni de gauche. Il est radicalement démocratique. Après la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy pour corruption, les mondes politique et médiatique français vont-ils prendre à bras-le-corps la question de la lutte contre la délinquance en col blanc comme un enjeu politique transpartisan majeur ? Il y a des raisons d’en douter.
Le président de la République est désavoué aussi bien par des penseurs de renom et des universitaires modérés que par des représentants de la pensée « mainstream », voire « unique ».
Le Parquet national financier a élargi le champ de l’enquête, qui se rapproche de Nicolas Sarkozy. Une écoute entre l’ex-directeur de « Paris Match » et le milliardaire Arnaud Lagardère met par ailleurs en difficulté une proche de l’ex-président, la femme d’affaires Michèle Marchand.
Inédit par sa force, le mouvement social contre la réforme des retraites l’est aussi par un antagonisme qui le traverse : il y a eu d’un côté beaucoup de monde en manifestation et de l’autre, la grève générale n’a pas eu lieu. Cette séquence est éclairante sur l’état du monde du travail, des syndicats et de leur capacité à mobiliser.
Dans les Hauts-de-Seine, des cheminots et des étudiants en art ou en cinéma se mêlent tôt ce jeudi 6 avril pour imaginer la suite du mouvement contre la réforme des retraites, avec détermination et créativité.
Loin d’être mis en difficulté sur les violences policières lors des manifestations de Sainte-Soline ou contre la réforme des retraites, le ministre de l’intérieur a pilonné ses adversaires : « l’ultragauche », le Conseil constitutionnel et la Ligue des droits de l’homme.
La sociologue Isabelle Sommier démonte la rhétorique du ministre de l’intérieur, qui accuse La France insoumise de « prendre la pente de cette ultragauche des années 1970 ». En matière de violence politique, elle rappelle que « l’ultradroite est plus menaçante ».
Sans jamais avoir tiré les leçons des crises du précédent quinquennat et de l’accession de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, pour la deuxième fois consécutive, Emmanuel Macron et ses soutiens continuent de niveler le débat public par le bas.