Même les isolationnistes qui ne se soucient guère de l’invasion russe sont heureux de pouvoir l’instrumentaliser pour dénoncer la « faiblesse » de Joe Biden face à Poutine, à quelques mois des élections de mi-mandat. Reportage à la convention CPAC, le rassemblement des conservateurs américains.
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Des informations contradictoires et impossibles à vérifier font état d’une hausse de la radioactivité dans la zone d’exclusion de la centrale nucléaire tragiquement accidentée en 1986. Aucune hausse de radionucléides n’est mesurée dans l’atmosphère en Europe.
Tous les territoires de l’Outre-mer français subissent de graves violences écologiques, souffrent de solutions énergétiques et infra-structurelles inadaptées. Scrutin après scrutin, le score des Verts y reste anecdotique. Troisième volet de notre série.
Le philosophe ukrainien Constantin Sigov observe la détermination de la société civile à résister à l’invasion russe. Mais face à Poutine, il alerte sur un risque d’embrasement global.
L’attaque de grande ampleur menée par les troupes russes en Ukraine, ce jeudi 24 février, nous fait basculer dans un autre monde. Les réactions des gouvernements ukrainien, occidentaux et chinois, mais également du peuple russe, détermineront lequel exactement.
Le candidat insoumis préconise une diplomatie du « non-alignement » à des fins altermondialistes, et entend restaurer les capacités du pays à se défendre seul. À ces orientations controversées, s’ajoute une tendance à minorer, par défiance envers les États-Unis, les autres menaces impérialistes.
Mediapart s’est procuré un rapport de l’Ademe, l’agence publique de la transition écologique, selon lequel il n’y a aucune nécessité de construire de nouveaux réacteurs EPR. Mais le gouvernement a repoussé la diffusion de ce rapport : le président de la République allait annoncer des projets contraires.
Il fallait faire oublier le désastre d’Alstom, dans lequel il porte une lourde responsabilité. Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé à Belfort le rachat de l’activité nucléaire à General Electric, censée être au centre de sa politique énergétique.
Au nom du climat et de la « souveraineté industrielle », le chef de l’État veut construire six nouveaux réacteurs EPR et étudier la possibilité d’en bâtir huit autres. Tout en installant massivement des éoliennes en mer et du photovoltaïque. Pourtant la part du nucléaire va inexorablement baisser d’ici à 2050.