«Barthes*»: au fil du fleuve Adour et des mythologies
À partir de 1968, le philosophe Roland Barthes a passé ses étés à Urt, sur les bords de l’Adour. Tissant un scénario à partir de quelques-unes de ses mythologies, les réalisateurs remontent le fleuve jusqu’à La Barre, là où il se jette dans l’Atlantique ; en égrenant, ici ou là, leur libre et joyeuse interprétation.
Cinquante minutes à regarder comme un voyage. À écouter comme une poésie savante. Barthes, nous disent les réalisateurs Vincent Gérard, Cédric Laty, Bernard Marcadé et Camille Zéhenne, vient du gascon barta – zone humide auprès d’une rivière ou d’un fleuve –, et désigne les terres basses inondées chaque hiver par l’Adour.
La nomination de Pap Ndiaye au ministère de l’éducation nationale a fait remonter à la surface le racisme structurel de la société française et de sa classe politique, une vague qui charrie avec elle la condition noire et la question coloniale. La réaction de l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, donnera une première indication sur la tonalité du quinquennat.
En juin prochain, la Cour suprême des États-Unis abrogera probablement l’arrêt « Roe v. Wade », qui a fait de l’accès à l’IVG un droit constitutionnel. Mais dans le Missouri, État conservateur du Midwest, cela fait des années que les interruptions volontaires de grossesse se réduisent à peau de chagrin.
Le procès en diffamation qui oppose depuis plusieurs semaines Johnny Depp à son ex-épouse, l’actrice Amber Heard, ne cesse de susciter le malaise. Outre le côté spectacle, la diffamation apparaît ici détournée de son objectif premier. Au risque de bâillonner de potentielles victimes dans d’autres affaires.
Qui sont ces prédicateurs qui tentent d’imposer leur radicalisation religieuse aux États-Unis ? Qui parviennent, alors qu’une majorité d’Américains soutiennent l’IVG, à guider le bras de la Cour suprême dans un projet de décision très défavorable au droit constitutionnel à l’avortement ? Thomas Haley a suivi l’un d’entre eux, filmant ses prêches, ses actions, sa vie de famille. Glaçant.
par
Thomas Haley
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