«Sous la douche, le ciel»: oui, du luxe... et pour les sans-abri!
C’est un thriller politique, un film à suspense. À Bruxelles, une association citoyenne affronte les institutions et les politiques pour monter un projet de douches destinées aux plus vulnérables. Ce documentaire, que le duo Effi & Amir a tourné sur cinq ans, prend le parti d’un certain humour pour mettre à nu l’exclusion de nos sociétés.
L’idée est pleine de bon sens : les plus démunis ont aussi droit à un bon bain chaud qui leur permettrait de se détendre un peu, de se sentir propres et de reprendre peut-être confiance en eux. Le groupe de Bruxellois humanistes qui l’anime est, lui, plein d’énergie et d’imagination. Et pourtant, le projet DoucheFLUX est à chaque étape semé d’embûches : de la recherche de fonds à la visite de bâtiments ; des réunions avec les administrations et les élus à la demande de permis d’urbanisme ; des arguments à offrir aux éventuels mécènes jusqu’aux travaux à conduire… tous les bâtons se mettent dans les roues dès que le projet pointe l’ineptie des politiques publiques et leur obsession de cantonner la misère dans les marges en souhaitant ainsi la rendre invisible.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
par
Mickaël Correia,
Jade Lindgaard
et Amélie Poinssot
À Nice, Menton et Aix-en-Provence, trois figures des identitaires se présentent aux élections législatives sous les couleurs d’Éric Zemmour. Le RN présente face à eux des transfuges de la droite et fustige leur radicalité, alors qu’ils étaient membres du parti quelques mois plus tôt.
Après trois mois de résistance, le port de Marioupol est tombé le 20 mai aux mains des forces russes, marquant une victoire symbolique pour le président Vladimir Poutine. Plus de 2 400 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers, alors que la ville est largement détruite.
par
Laurent Geslin
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