Des photos noir et blanc, des dessins, une voix chuchotée : en quatre minutes bouleversantes, ce Journal d'un exil réalisé par la photographe Marion Potoczny rapporte le récit de réfugiés rencontrés dans le camp de Grande-Synthe (Nord).
Marion Potoczny
Le lien vers la page a été copié
LaLa photographe Marion Potoczny a passé en février 2016 une semaine dans le camp de Grande-Synthe. La petite commune du Nord a vu naître en quelques mois un camp improvisé regroupant quelque 1 500 personnes sur la route de l’exil vers le Royaume-Uni. Hommes, femmes et enfants se retrouvent dans ce check-point de misère, terrain vague de boue, appelé le « camp de la honte ». Une « honte » et une urgence qui ont conduit le maire écologiste Damien Carême à créer mi-mars 2016, avec Médecins sans frontières, un camp répondant aux normes humanitaires internationales.
De son reportage, Marion Potoczny a tiré ce Journal d’un exil qui a remporté, samedi 17 décembre, le Prix du diaporama sonore 2016, décerné par l'association Diapéro (qui entend promouvoir des formats multimédias courts, alliant son radiophonique et photojournalisme) avec le magazine Polka et Mediapart.
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
Et informez-vous en toute confiance grâce à une rédaction libre de toutes pressions
Mediapart est un quotidien d’information indépendant lancé en 2008, lu par plus de 200 000 abonnés. Il s’est imposé par ses scoops, investigations, reportages et analyses de l’actualité qui ont un impact, aident à penser et à agir. Pour garantir la liberté de notre rédaction, sans compromis ni renoncement, nous avons fait le choix d’une indépendance radicale. Mediapart ne reçoit aucune aide ni de puissance publique, ni de mécène privé, et ne vit que du soutien de ses lecteurs. Pour nous soutenir, abonnez-vous à partir de 1€.