Située dans l’Indiana, Gary doit son nom au président de US Stell, l'industrie de l'acier qui a fondé cette ville en 1906. La main-d'œuvre y était essentiellement immigrée (Polonais, Espagnols, Serbes, Italiens…) et afro-américaine fuyant la ségrégation du Sud. En 1968, alors que Gary est déjà entrée dans une spirale du déclin avec la fermeture des aciéries, elle est la première à élire un maire noir, Richard G. Hatcher. Les Blancs partiront alors massivement, créant entre eux, et pour eux, une autre ville. Aujourd'hui, Gary est une ville fantôme de quelque 70 000 habitants. Vivre là, c'est « réel, sérieux, chaud, rude », disent les adolescents. « Son délabrement est associé aux Noirs, précise un habitant, alors que d'autres ont déserté. » C'est ce que raconte My name is Gary.
Les documentaires, avec Images en bibliothèques Documentaire
«My name is Gary», une histoire des Noirs en Amérique
Située dans la banlieue sud-est de Chicago, la ville fut la reine de l’acier et le berceau de Michael et Janet Jackson, tout comme celui de Joseph Stiglitz. Elle fut surtout la première à élire, en 1968, un maire noir, Richard G. Hatcher. En déambulant dans cette ville devenue fantôme, le documentaire de Frédéric Cousseau et Blandine Huk, raconte une histoire de la discrimination raciale aux États-Unis. « My name is Gary » est visible en intégralité pendant trois mois sur Mediapart.
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28 octobre 2016 à 15h19