Au Sénégal, l’économie toxique du recyclage de l’électronique

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Les équipements électroniques et électriques produisent le flux de déchets à la croissance la plus rapide au monde. Au Sénégal, comme dans d’autres pays en développement, atterrissent ordinateurs, téléphones portables et autres réfrigérateurs de seconde main, exportés, souvent en mauvais état, par l’Occident. Leur gestion est un défi pour le pays. Le recyclage informel prime et assure des revenus à de nombreux ménages, mais les substances toxiques des appareils les exposent à des dangers importants. Faute d’infrastructures, une part importante de ces équipements n’est pas recyclée et pollue l’environnement.

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    © Jennifer Carlos

    Thiaroye-sur-Mer (Sénégal), octobre 2022. Des « venants » (conteneurs), souvent en provenance d’Europe ou des États-Unis, sont posés en bord de route. À l’intérieur, des voitures, du mobilier, de la vaisselle et beaucoup de matériel électronique et électrique (réfrigérateurs, téléviseurs, ordinateurs, etc.). Le coût de leur recyclage étant élevé en Occident, de nombreux pays préfèrent envoyer ces déchets à l’étranger. Environ 20 % sont exportés de manière illégale dans les pays en développement, les exportateurs utilisant l’appellation « produits de seconde main » pour passer sans encombre les contrôles douaniers. Un flou qui rend difficile l’application des lois.

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