Produire un minimum de déchets, récupérer tout ce qui est récupérable, favoriser le collectif et mutualiser au maximum les ressources : depuis 2015, trois amis ont investi une ancienne usine textile du Vigan, dans le Gard, qu’ils ont transformée en ressourcerie en créant dix emplois. Première étape d’un projet qui vise à démontrer qu’une autre économie est possible, notamment pour revitaliser les territoires ruraux.
10 juin 2021, Ressourcerie du Pont, Le Vigan (Gard). Jean-Marie Nadal est préretraité, bénévole à la Ressourcerie du Pont, où il contrôle l’électroménager. Son épouse, Christelle, est une des premières salariées, chargée des jouets. Tous deux ont travaillé auparavant dans l’industrie textile. En moins de six ans, les fondateurs de la Ressourcerie du Pont (Antoine Rabourdin, 35 ans, Élise Gruntz, 39 ans, et Sébastien Pichot, 41 ans) ont créé dix emplois (équivalent de six pleins-temps) dans une ville, Le Vigan, 3 800 habitants, durement éprouvée depuis que l’industrie textile a mis la clé sous la porte ou s’est délocalisée, au début des années 2000.
La première ministre tout juste nommée a exercé depuis huit ans de nombreuses responsabilités en lien direct avec l’écologie. Mais son bilan est bien maigre : elle a soit exécuté les volontés de l’Élysée, soit directement contribué à des arbitrages problématiques.
La relaxe d’Éric Zemmour pour ses propos sur un prétendu « sauvetage » des juifs français par Pétain a suscité de vives réactions. Les historiens que nous avons interrogés ne sont pas tant choqués par la relaxe - la loi Gayssot ne peut couvrir l'ensemble des allégations mensongères sur la seconde guerre mondiale - que par les motivations de l’arrêt. Explications.
À la suite d’une enquête publiée ce matin par Mediapart et Investigate Europe, Orpea a annoncé avoir limogé son directeur financier Sébastien Mesnard, visé dans notre article. L’action a chuté de 19 % en une journée.
Pour la majorité présidentielle et certains commentateurs zélés, Emmanuel Macron a adressé un « signal à la gauche » en nommant Élisabeth Borne à Matignon. Un tour de passe-passe qui prêterait à sourire s’il ne révélait pas la décomposition du champ politique orchestrée par le chef de l’État.
par
Ellen Salvi
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