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Le cachemire, un désastre pour la Mongolie

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Deuxième pays exportateur de cachemire, la Mongolie abrite une des dernières cultures nomades de la planète. Avec la hausse de la demande, elle a développé l’élevage des chèvres productrices. Résultat : en seulement 30 ans, le cachemire est devenu une catastrophe écologique, le surpâturage ayant accéléré la dégradation et la désertification des steppes. Les éleveurs et éleveuses mongoles, dont la survie dépend du bien-être de leur terre et des prix du marché, sont au bord du gouffre.

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    © Daniela Sala

    Darkhan (Mongolie). Une chèvre est brossée lors de la récolte du cachemire, au printemps. Contrairement à la laine de mouton, le cachemire provient de la fine couche duveteuse située sous le poil grossier de la chèvre. Ce sous-poil protège les animaux des hivers rigoureux, qui peuvent atteindre − 45 °C, et tombe au printemps.

    La Mongolie produit 40 % du cachemire brut mondial, qui, depuis les steppes, parcourt des milliers de kilomètres, avant de trôner derrière les vitrines de luxe européennes.

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