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De l'île de Kos au Pirée, comme au temps de la “Grande catastrophe”

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Vassiliki Polychronopoulou est une photographe grecque. L'exode des migrants et les épreuves qu'ils traversent lui rappellent l'histoire des Grecs d'Asie mineure expulsés d'Anatolie en 1922. Photographier aujourd'hui ces familles syriennes, afghanes ou pakistanaises en noir et blanc est pour elle une façon de raconter ce drame qui traverse les époques. Les îles grecques sont devenues le premier point de passage en Europe, plus de 340 000 migrants ayant emprunté cette route depuis le début de l'année.

Vassiliki Polychronopoulou

  1. Illustration 1
    © Vassiliki Polychronopoulou

    Île de Kos, 7 septembre 2015. Une touriste traverse le camp temporaire de réfugiés syriens. Même si Kos fait partie des îles grecques les plus touristiques, elle n’a pas l’infrastructure nécessaire pour héberger les réfugiés. Aussi, après une traversée périlleuse entre Bodrum (sud-est de la Turquie) et Kos, ils installent des tentes près du port. Dans cette crise humanitaire sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, Kos est, depuis mai 2015, en première ligne.

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