« Fille de Dieu » : au sein de la communauté transgenre de Pondichéry
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On les appelle « Thirunangai », ce qui, en tamoul, signifie les « Filles de Dieu ». L’Inde reconnaît l’existence d’un troisième genre depuis 2014, mais leur quotidien est difficile. Rejetées par leurs propres familles, souvent battues, violées et exclues du marché du travail, elles survivent grâce à la mendicité, à la prostitution et aux liens de solidarité qui unissent leur communauté. La religion hindoue leur prête des pouvoirs de bénédiction, de guérison et de fertilité. À la fois craintes et vénérées, elles occupent une posture paradoxale.
Pondichéry (Inde), octobre 2021.«Donne-moi un peu d’argent, tu seras béni !» : Savitha, Sangeena et Sathana ne passent pas inaperçues lorsqu’elles interpellent les passants dans les rues animées de Pondichéry. À leur rencontre, certains hommes détournent le regard, d’autres s’approchent pour leur glisser un billet dans les mains.
À chaque sortie dans les grandes villes du Tamil Nadu, on rencontre dans les rues des femmes transgenres qui mendient et bénissent les passants, dans l’espoir d’obtenir de la petite monnaie. Plus grandes et plus provocantes que les autres silhouettes en sari, on les appelle les « Thirunangai ». Dans le sud de l’Inde, c’est ainsi que sont désignées les personnes qui ont été assignées au genre masculin, dans lequel elles ne se reconnaissent pas, et qui sont plus connues sous le nom d’« Hijras » dans le nord du pays.
Guillaume Ancelet et Marine Tondelier, candidats malheureux de l’union de la gauche dans des terres où l’extrême droite prospère, racontent leur expérience du terrain. Avec l’historien Roger Martelli, ils esquissent les conditions pour reconquérir l’électorat perdu par le camp de l’égalité.
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
Moins de femmes ont été élues députées en 2022 qu’en 2017. Plutôt que respecter les règles aux législatives, des partis ont préféré payer de lourdes amendes : plus de 400 000 euros pour Ensemble, et 1,3 million pour Les Républicains, selon nos calculs. Certains détournent aussi l’esprit de la loi.
Dans beaucoup de familles issues de l’immigration, les problèmes psychiques sont tus, ou traités par des solutions radicales liées à la culture du pays d’origine. La psychiatrie transculturelle, en prenant en compte les croyances des individus, veut offrir les soins les plus adaptés. Témoignages.
par
Céline Beaury et Latifa Oulkhouir (Bondy Blog)
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