Amériques

Après le massacre de Rio de Janeiro, les politiques s’écharpent

Plus de 120 personnes ont été tuées lors de raids policiers, mercredi, dans deux favelas. Alors que les élections de 2026 s’approchent, et malgré l’indignation nationale et internationale, les acteurs politiques jouent leur partition au milieu des cadavres.

Jean-Mathieu Albertini

Belem (Brésil).– Thaïna ne peut pas s’enlever les images de la tête. Aux premières lueurs du jour, mercredi 29 octobre, il est venu prêter main-forte aux habitant·es, à la recherche de corps, dans la forêt qui surplombe les favelas où a eu lieu la veille le plus grand massacre policier de l’histoire brésilienne, qui pourtant n’en manque pas. En quelques minutes à peine, il tombe sur deux cadavres. Et puis il a fallu les descendre, les regrouper. D’abord quinze, puis vingt, quarante, soixante… Tous installés côte à côte, ils finissent par occuper la rue.

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